Calice et patène de l'orfèvre Pierre Noirot, première moitié du XXe siècle. © Hervé Lewandowski. Centre des monuments nationaux

Calice et patène

Première moitié du XXe siècle
Argent doré, argent, faux filigranes, perles, rubis, diamants
H : 22 cm ; D pied : 15,4 cm ; D patène : 15 cm
Propriétaire : Association diocésaine d’Amiens

Poinçon de Pierre Noirot
Poinçon de garantie du 1er titre de l’argent, Paris, à partir de 1838

Ce calice réalisé par l’orfèvre parisien Pierre Noirot repose sur un pied polylobé mouluré. Trois des six lobes sont ornés d’un diamant, d’une ciselure d’argent décorée de rinceaux, de grappes et de pampres. Sur le lobe central, uni, se trouve une croix d’argent rayonnante agrémentée d’un rubis à l’intersection des croisillons. Le nœud plat est constitué de filigranes d’or sur lesquels se détache un médaillon orné de trois rangs de huit perles sur un fond ciselé. La fausse-coupe présente un décor de faux filigranes en argent. Alors que le filigrane est constitué de fils unis torsadés appliqués sur un fond, le faux filigrane est fondu en même temps que le fond avec lequel il fait corps. Le monogramme A.M. ainsi qu’un diamant y ont été apposés. La coupe unie est évasée. La patène est ornée d’un monogramme du Christ composé d'un P qui porte un X sur son jambage allongé. Ces lettres sont les deux premières lettres du nom grec du Christ. XP constitue l'abréviation en grec du Christ : CHRISTOS. Le chrisme est souvent inscrit dans un cercle, signe géométrique de la perfection divine, c’est ainsi qu’il orne les patènes. Les deux autres symboles présents sur la patène sont l’alpha et l’omega. Ces deux lettres de l'alphabet grec se réfèrent à l'Apocalypse de saint Jean (« Je suis l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin » Apocalypse, 22,13). Elles symbolisent l'éternité de Dieu et signifient que le Christ est à l'origine et à la fin de toute chose.

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