Acte de notoriété

Document par lequel un officier public recueille des témoignages en vue d'établir une circonstance ou un fait matériel qu'un grand nombre de personnes ont pu constater, dont ils ont pu avoir connaissance ou qui leur ont semblé avérés. C'est la preuve par la « commune renommée ».

Amati

Rainurage fin d’une surface métallique.

Amict

Pièce de tissu blanc, de lin ou de chanvre, portée sous une aube, servant à protéger le col des vêtements de dessus et à protéger du froid. L’amict est porté sur la nuque, retourné autour du col du vêtement mis par-dessous, généralement une soutane, et attaché sur la poitrine au moyen de longs cordons. L’amict peut être enrichi de bandes de tissu, de broderies de couleur (amict paré).

Antependium (devant d’autel, parement d’autel)

Élément de décor amovible, servant à couvrir la face, éventuellement les côtés, d’un autel. La partie du parement d’autel placée devant la face s’appelle devant d’autel. Lorsqu’il s’agit d’une structure entièrement en tissu ou en matériau souple (cuir, papier) il prend le nom d’antependium.

Aube

Long vêtement blanc, en toile de lin ou de chanvre, en forme de tunique descendant jusqu’aux pieds, servant de vêtement de dessous à tous les clercs pour dire la messe ou procéder à toutes les fonctions qui la suivent ou la précèdent immédiatement. L’aube est serrée à la taille par un cordon. Elle est souvent décorée de dentelles à la partie inférieure ou au bas des manches. Le bas de l’aube et parfois le dos, la poitrine, le dessous des bras ou l’extrémité des manches peuvent comporter des bandes d’étoffes ou de broderies, souvent assorties à la chasuble ou à la soutane du clerc qui la porte (aube parée).

Aumusse

À l’origine pèlerine courte en fourrure, comportant souvent un capuchon, utilisée par les chanoines durant les offices au cours de l’hiver. L’aumusse est ensuite devenue l’insigne des chanoines : ils la portent alors aussi bien comme pèlerine que pliée sur le bras gauche.

Autel de retro

Il s’agit d’un autel, généralement de dimensions assez modestes, situé derrière (retro en latin) le maître-autel.

Authentique

Petites languettes de parchemin attachées aux reliques permettant d’identifier le saint et d’authentifier la relique. Acte rédigé et scellé par l’autorité ecclésiastique, attestant l’authenticité d’une relique.

Baiser de paix

Plaque de petites dimensions, portant une représentation religieuse, que les fidèles et parfois le célébrant embrassent en signe de paix. Le baiser de paix est généralement en métal ; il comporte habituellement au dos une poignée qui peut servir de pied pour exposer verticalement la représentation.

Bâte

Élément d'entourage en métal, cylindrique ou autre, utilisé à partir de l'époque médiévale par les orfèvres et joailliers pour sertir les pierres.

Bourse de corporal

Enveloppe destinée à recevoir un corporal plié. De forme carrée ou rectangulaire, la bourse de corporal est formée de deux cartons recouverts de tissu de la couleur liturgique. La face principale, au moins, est en soie et ornée de motifs religieux.

Burettes

Petits récipients verseurs, allant par paire, généralement couverts, qui contiennent l’un le vin (burette à vin) et l’autre l’eau (burette à eau) utilisés pour la messe. Elles sont posées sur un plateau ou un bassin à burettes.

Buste-reliquaire

Reliquaire en forme de buste contenant des reliques du personnage représenté. Le buste-reliquaire est souvent sur un socle qui peut porter le nom du saint et contenir la relique.

Cabochon

Pierre précieuse ou pièce de cristal polie, non taillée en facettes.

Calice

Vase sacré dans lequel le prêtre consacre le vin pendant la messe. Le calice a la forme d’une coupe sur pied et tige, généralement avec un nœud central. Il est normalement en métal précieux (argent ou or) et, si la coupe n’est en or, celle-ci doit être dorée. Le calice forme souvent un ensemble avec une patène et parfois avec un ciboire.

Cannetille

Fil d’or, d’argent ou de laiton que l’on enroule autour d’une aiguille. On s’en sert notamment pour fabriquer des tissus brodés d’or ou d’argent.

Chape (ou pluvial)

Long vêtement de cérémonie, ouvert sur le devant, généralement de forme semi-circulaire, porté par-dessus tous les autres, et servant pour les messes pontificales et d’autres cérémonies solennelles comme les vêpres, les processions et les bénédictions du Saint-Sacrement. La chape peut être portée par tous les clercs, du pape au simple chantre. À l’origine la chape pouvait comporter un capuchon, dont le chaperon, application d’étoffe qu’elle porte généralement au revers, est un vestige. La chape est souvent bordée sur le devant d’une bande de tissu appelé orfroi. Elle est maintenue fermée, soit par une attache en tissu munie de crochets, soit par une boucle en métal réservée aux évêques et appelée mors de chape ou fermail. La chape est souvent en soie, en drap d’or ou d’argent, doublée, et sa couleur varie en fonction du temps liturgique.

Chapelle

Ensemble d’objets servant à dire la messe, parfois à administrer les sacrements. La chapelle est généralement composée d’un calice, d’une patène et de burettes avec leur plateau, souvent accompagnés d’une clochette d’autel, parfois d’un seau à eau bénite et d’un goupillon, d’une boîte à hosties, d’un coffret aux saintes huiles. Lorsqu’il s’agit de la chapelle d’un prélat ayant droit aux ornements pontificaux, elle comporte en outre une aiguière à ablutions et un bassin à ablutions ainsi qu’un bougeoir pontifical.

Châsse

Reliquaire de taille variable, en forme d’église, de coffre ou de cercueil, dans lequel est conservée une relique insigne ou parfois le squelette ou le corps entier d’un saint. La châsse est souvent surmontée d’un couvercle en forme de toit. Une ou plusieurs parois peuvent être transparentes pour permettre de voir les reliques.

Chasuble

Vêtement ouvert sur les côtés et s’enfilant par la tête, porté par-dessus tous les autres par le prêtre qui célèbre la messe ou lors des processions du Saint-Sacrement. Elle est généralement ornée d’orfrois et le dos est la partie ayant reçu le plus riche décor. La chasuble est souvent en soie, en drap d’or ou d’argent, doublée, et sa couleur varie en fonction du temps liturgique.

Chrisme

Monogramme constitué des deux premières lettres du nom du Christ en grec : X (khi) et P (rhô).

Ciboire

Vase sacré utilisé pour la conservation des hosties consacrées et leur distribution, lors de la communion. Le ciboire, en forme de coupe munie d’un couvercle et généralement d’un pied et d’une tige, est normalement en métal précieux (argent ou or). Sa coupe, lorsqu’elle n’est pas en or, doit être dorée. La tige comporte généralement un nœud et le couvercle est surmonté d’une petite croix. Le ciboire forme parfois un ensemble avec le calice et la patène.

Clochette d'autel

Petite cloche portative, généralement en bronze, munie d’un manche ou d’une poignée, posée à terre à côté de l’autel et actionnée par le servant de messe pour solenniser et attirer l’attention sur certains moments importants d’un office.

Colletin

Petite bande de tissu, étroite et longue, cousue au col d’une chasuble, d’une chape ou sur la partie en contact avec le cou d’une étole ou d’un voile huméral, pour en protéger le tissu.

Corporal

Linge blanc, sacré et bénit, en lin ou en chanvre, généralement de forme carrée, que l’on place sur un autel pendant la messe et sur lequel reposent les hosties ou tout vase contenant le Saint-Sacrement : calice, patène, ciboire, pyxide, ostensoir. Le corporal ne doit porter aucun décor, si ce n’est une petite croix brodée.

Couronne votive

Couronne offerte à une église, souvent par un souverain ou un pape, parfois comme ex-voto (couronne ex-voto) ou comme reliquaire (couronne-reliquaire). La couronne votive est généralement accrochée au-dessus d’un autel.

Croix de procession

Croix utilisée lors des processions ou des enterrements, portant généralement le Christ sur la face, parfois la Vierge ou un saint au revers. La croix s’emboîte habituellement sur une hampe.

Croix pectorale

Croix, généralement en métal précieux, suspendue autour du cou par un cordon, parfois par une chaîne ou un ruban, portée par le clergé. Depuis la Contre-Réforme, c’est un insigne de dignité réservé aux seuls papes, cardinaux, archevêques, évêques et hauts dignitaires ecclésiastiques.

Croix-reliquaire

Croix sur pied contenant des reliques ou reliquaire en forme de croix.

Dalmatique

Vêtement en forme de tunique généralement courte, qui s’enfile par la tête, porté par-dessus tous les autres par les diacres lors des messes et de certaines autres cérémonies solennelles, des processions et des bénédictions du Saint-Sacrement. La dalmatique comporte des manches courtes. Elle est en tissu précieux, soie, drap d’or ou d’argent, doublée, et sa couleur varie en fonction du temps liturgique. La tunique, vêtement porté par les sous-diacres, ne se différencie de la dalmatique que par le fait qu’elle est plus courte, moins ornée et possède des manches un peu plus longues et plus étroites.

Émail champlevé

Le champlevé est une technique de travail de l'émail utilisée dans les arts décoratifs. Elle consiste à ôter un peu de matière pour y incruster de l'émail. Cette technique apparaît au milieu du XIIe siècle à Limoges.

Étole

Longue bande d’étoffe, de 2,50 m environ, en soie, en drap d’or ou d’argent, généralement doublée, portée autour du cou par toute la hiérarchie ecclésiastique, jusqu’au diacre inclus, pour célébrer la messe, administrer les sacrements, pour l’exposition du Saint-Sacrement et diverses autres cérémonies. L’étole porte une croix au milieu de sa longueur et souvent une auprès de ses extrémités. Sa couleur varie en fonction du temps liturgique. L’étole pastorale est utilisée par les prêtres, les évêques, en dehors de la messe, pour la prédication et l’administration des sacrements. Elle possède au tiers supérieur de sa hauteur une patte d’étoffe, un ruban ou un cordon habituellement terminé par des glands réunissant ses deux moitiés.

Encensoir

Brûle-parfum en métal servant à l’encensement. L’encensoir est suspendu à trois longues chaînes et comporte généralement un couvercle perforé, attaché à une quatrième chaîne. L’encens est posé sur des charbons ardents contenus dans la partie inférieure. L’encensoir s’accompagne d’une navette à encens. Il est d’usage d’encenser l’autel, l’évangéliaire, les célébrants et les fidèles lors des messes solennelles.

FEYDEAU DE BROU, Henri
1653-1706

Henri Feydeau de Brou fut nommé évêque d’Amiens par le roi en 1687. Louis XIV était alors en conflit avec le pape à propos de l’affaire de la régale. L’évêque nommé d’Amiens ne reçut l’institution canonique du pape Innocent XI qu’en 1692 et fut sacré le 31 août. Il mourut évêque d’Amiens en 1706.

Fierte

(du latin feretrum, « civière mortuaire ») : Reliquaire en forme de sarcophage.

Filigrane

Entrelacs de fils d’or soudés de manière à former des motifs de décoration.

Guilloché

Orné de traits gravés en creux et entrelacés.

IHS

Trigramme qui est la transposition en latin de l’abréviation grecque ΙΗΣ, composée des lettres majuscules iota (Ι), êta (Η) et sigma (Σ), qui reprend les trois premières lettres ou les deux premières lettres et la dernière lettre du nom de Jésus en grec, ΙΗΣΟΥΣ (Ἰησοῦς).

Insculpé

Gravé à l’aide d’un poinçon.

Intaille

Pierre précieuse ou pierre dure gravée en creux, employée principalement dans la décoration de pièces d'orfèvrerie et dans la fabrication de sceaux ou de cachets.

Lettre date

Voir poinçon de jurande.

Manipule

Bande d’étoffe, généralement doublée, pliée en deux moitiés reliées par un cordon, portée sur le bras gauche, exclusivement lors des messes, par tous les clercs. Le manipule est décoré en son centre et souvent près de ses extrémités de motifs de croix. Souvent en soie, en drap d’or ou d’argent, sa couleur varie en fonction du temps liturgique.

Récipient, généralement en métal, contenant des grains d’encens. La navette à encens est en forme de petite nef, souvent sur un pied, avec un couvercle à charnières. Elle peut comporter une chaînette à laquelle est attachée une cuillère à encens.

Orfroi

Broderie exécutée en fils ou en lamelles d'or, d'argent ou de soie, appliquée sur les bordures des vêtements.

Ornement

Ensemble de vêtements et de linges liturgiques assortis et de même couleur, comportant généralement une chasuble, une étole, un manipule, un voile de calice et une bourse de corporal, auxquels s’ajoutent éventuellement des chapes, des dalmatiques, parfois un voile huméral, un parement d’autel, etc.

Ostensoir

Réceptacle utilisé pour la présentation et l’adoration du Saint-Sacrement. Souvent en métal précieux, il est constitué par une boite vitrée, destinée à recevoir un croissant eucharistique ou une lunule, contenant l’hostie. Cette boite est placée au centre d’une monture surmontée d’une croix et portée par un pied et une tige. Il existe divers types d’ostensoirs : le plus courant est l’ostensoir-soleil (qui apparaît au XVIIe siècle) dont la partie destinée à recevoir l’hostie est entourée d’une gloire. L’ostensoir-monstrance (du Moyen Âge au XVIIe siècle) présente sa partie destinée à recevoir l’hostie comme un cylindre vertical transparent.

Pale

Linge sacré et bénit, empesé, de forme carrée, qui sert à recouvrir le calice et la patène utilisés pendant la messe. La pale est composée d’une ou de deux pièces de tissu souvent renforcées à l’intérieur par un carton. Le dessous doit être en tissu blanc, de lin ou de chanvre ; le dessus peut être en soie, en drap d’or ou d’argent, et sa couleur varie en fonction du temps liturgique (à l’exception du noir).

Paramentique

Les parements ou parements liturgiques ou la paramentique sont l’ensemble des vêtements, coiffes, tentures ou ornements textiles utilisées dans la liturgie catholique.

Patène

Petit plat consacré, de forme circulaire, utilisé par le prêtre durant la messe, pour poser l’hostie avant et après la consécration ou pour en recueillir les parcelles. La patène est normalement en métal précieux, argent ou or ; si celle-ci n’est pas en or, l’intérieur doit être doré. Le revers est souvent décoré d’une représentation religieuse liée à l’eucharistie. Elle forme généralement un ensemble avec un calice, parfois avec un ciboire.

Perizonium

Morceau d’étoffe en forme de pagne servant à cacher la nudité du Christ sur la croix.

Plateau à burettes

Support plat, souvent ovale, parfois en forme de bassin, destiné à recevoir des burettes. Il comporte parfois un dispositif permettant d’en assurer la stabilité.

Poinçon d'orfèvre

Il est constitué au début de motifs variés (animal, fleur de lys, étoile, croissant, cœur, etc.). À partir du XVIe siècle, il est composé des initiales de l’orfèvre (dans l’ordre prénom/nom) accompagnées d’un ou de plusieurs symboles choisis par lui.

Poinçon de charge

À partir de 1672 (date d’une réforme imposée par Louis XIV) et jusqu’en 1784, les pièces d’orfèvrerie sont pourvues de deux autres marques : les poinçons de charge et de décharge. Instaurés au profit du pouvoir royal qui en tire une source de revenu, ils sont frappés par le fermier général de la province (ou son représentant). Il est constitué d’une lettre majuscule, invariable pour chaque juridiction, dont la graphie change régulièrement.

Poinçon de décharge

Voir Poinçon de charge. Plus petit que le poinçon de charge, le poinçon de décharge est de forme très variée : têtes d’animaux, fleurs, instruments de musique, objets divers (marmite, vase, casque, caducée…).

Poinçon de jurande

Appelé aussi de communauté ou lettre-date. Il est placé sur l’œuvre par les jurés-gardes (d’où le nom de jurande) de la corporation dont dépend l’orfèvre. Ce poinçon est destiné à garantir la teneur de métal précieux présent dans l’alliage, l’or et l’argent ne pouvant s’utiliser purs. Il est le plus souvent composé d’une lettre, renouvelée normalement tous les ans, ou d’un motif symbolisant la ville où la jurande est installée.

Poinçon de titre

À partir de 1798, les orfèvres inscrivent leurs initiales (parfois leur nom entier), accompagnées le plus souvent de symboles, à l’intérieur d’un poinçon en forme de losange. Les marques de jurande, de charge et de décharge sont remplacées par des poinçons de titre et de garantie. Ces derniers changent de nouveau en 1809 et 1819 avant d'être remplacés, en 1838, par une seule et unique marque : la Minerve. Celle-ci figure une tête de femme grecque casquée vue de profil et sous le menton de laquelle se trouve un motif, appelé « différent », qui change selon la ville où l’œuvre a été produite.

Pyxide

Ciboire sans pied, de petite dimension.

Reliquaire

Boîte, coffret ou autre objet servant à conserver ou à exposer des reliques.

Reliquaire morphologique

Reliquaire représentant la partie du corps qui constitue la relique : chef-reliquaire, bras-reliquaire, pied-reliquaire, etc.

Retable

Structure comportant une ou plusieurs représentations religieuses figurées, généralement peintes ou sculptées, placées dans un cadre, à l’arrière de la table d’autel (retro tabula).

Sandales liturgiques

Chaussures fermées, à talon plat, portées lors des messes pontificales par les prélats jouissant des privilèges pontificaux. Les sandales liturgiques sont en soie, de la couleur du temps liturgique.

Staurothèque

Reliquaire contenant une relique de la Vraie Croix. Il a généralement la forme d’une boîte plate et rectangulaire ou d’une croix. On l’appelle alors croix-reliquaire de la Vraie Croix.

Tétramorphe

Représentation des quatre évangélistes sous leurs formes allégoriques (l’homme pour saint Matthieu, l’aigle pour saint Jean, le taureau pour saint Luc et le lion pour saint Marc).

Thaumaturge

Faiseur de miracles.

Titulus

Le titulus était un petit écriteau qui énonçait le crime du condamné durant l’Antiquité. Le titulus cloué sur la croix du Christ, au dessus de sa tête, portait l’inscription INRI (Iesus Nazarenus Rex Iudaeorum, Jésus de Nazareth roi des Juifs).

Translation de reliques

Dans la religion chrétienne, la translation des reliques est un processus ritualisé de déplacement des restes d’un saint (ou des objets ayant appartenu à un saint) d’un lieu vers un autre lieu, ou d’un reliquaire dans un autre reliquaire. La translation donne généralement lieu à une cérémonie solennelle et se fait en présence de témoins ; la translation est accompagnée de la rédaction d’un acte authentique par les autorités ecclésiastiques.

Vexillifère

(du latin vexillium, étendard, et ferre, porter) : Qui porte un étendard.

Voile de calice

Grand voile carré, qui doit être suffisamment ample pour recouvrir entièrement un calice surmonté d’un purificatoire, d’une patène et d’une pale et retomber sur un autel, au moins par devant. Le voile de calice est normalement en soie et, lorsqu’il fait partie d’un ornement, il est de la même matière que les autres éléments de l’ensemble. Sa couleur varie en fonction du temps liturgique.

Voile de lutrin (ou de pupitre)

Longue bande de tissu, souvent en soie et généralement de la couleur liturgique, dont on peut couvrir un lutrin entièrement, jusqu’au sol.